" Les lieux , publics ou privés, répondent à nos vies intentionnelles, et s'en font serviteurs dés lors , que l'on s'interesse au SOI" Max Lassort 2005

Comment ? Déménager

et trouver l'exact endroit
oû vous allez trouver
tout ce que vous avez choisi


Comment ? Restaurer

et trouver la formule :
la plus économe et belle,
celle qui va vous donner de l'Avenir



Comment ? Construire

saisir l'opportunité de réaliser
la Forme d'Habitat
qui va vous permettre de réaliser
l'art de Vivre de votre Avenir

Histoires vraies.

1

J . et Ch. me soumettent leur demande à la sortie de l’une de mes conférences.

Ils veulent trouver une nouvelle maison qui corresponde à leurs nouveaux besoins, près de chez eux mais n’y parviennent pas alors qu’ils sont autochtones.

Ch.… est né dans une demeure de ville face à la mer, et chose particulière a changé souvent d’appartement tout en restant dans la même maison. Ses parents en étant propriétaires, il voyageait au gré des changements de locataires.

Mais aujourd’hui aprés une première vie de famille et des enfants partis, il vivait dans sa maison dans un jardin assez vaste, près de l’océan, avec J……. sa nouvelle compagne.

Depuis 7 ans ensemble, elle n’aimait plus rester dans des lieux trop marqués par une vie passée, et les commodités ne pouvaient répondre aux besoins de leurs familles respectives.

Cependant le choix, bien qu’entendu par les deux, traînait à se faire.

L’usage immodéré des agents immobiliers ne les encourageait plus, ils se fâchaient même avec certains, voisins connus et citoyens de la même commune.

Nous nous sommes vus trois fois, avant que ne vienne le résultat.

Nous avons fait connaissance, décrypté leurs parcours, et « dessiné » un paysage qui leur paru lointain détour avant de reconnaître qu’il s’agissait bien d’eux.Muni de quelques outils nous avons construit un programme de recherches afin qu’ils se lancent dans leurs nouvelles recherches.

Le voici, pour vous donner une idée des exigences.

Ch.. Touché par une grave maladie perdait progressivement l’usage de ses membres.

Cet ancien nageur en mer, fier défenseur des intérêts de ses entreprises clientes, tournait un peu la bride par force, et devait à la fois renoncer à une construction neuve, ce qui l’aurait en son temps tenté, mais dont il ne saurait assumer le suivi d’un chantier maintenant.

Leur programme était celui-ci.

Une maison de plusieurs chambres, avec double garage, en bel état, dans un environnement ne comprenant pas de perturbations magnétiques type antennes, pas de château d’eau, de voisins trop près. Le lieu devait avoir de gros rochers, de jeunes arbres, et l’on devait voir la mer de ce lieu, sinon en être si proche que l’on puisse y aller comme au fond du jardin.

3 visites, des simulations et des indications et le résultat fut surprenant.

9 mois plus tôt, des amis les avaient conduit au sommet d’une colline pour visiter un dolmen, et une croix. Il leur avait été proposé d’acheter le terrain attenant qui était en vente. Mais ils avaient refusé pour les raisons que l’on sait.

Ce jour-là une de leur connaissance sachant leur demande les invita à aller visiter une maison.Plus le chemin se faisait, plus ils se rapprochaient du lieu en question.

Mais arrivés sur place, quelle ne fut pas leur surprise !

Un couple avait fait construire une maison sur le-dit terrain, ne s’y plaisait finalement pas, et la vendait sans même l’avoir occupée.Elle avait tous les critères qu’ils souhaitaient, à l’intérieur, et dehors de jeunes arbres couvraient quelques grosses roches. Au bout du terrain, on voie la mer, il n’y a pas d’antennes, les voisins sont invisibles car en contre bas dans la carrière de la colline qu’ils couronnent. Et derrière jamais personne ne construira , le terrain est gelé car dessous celui-ce dort un ancien monastère du 3éme siècle.

Le prix était le bon avec quelques négociations compte tenu que les premiers bâtisseurs vendaient rapidement…

Nous y avons fait quelques fêtes depuis, c’est une Bonne Maison et J et Ch. y sont à l’abri pour les jours délicats qui les occupent.



2


Une mère avait élevé jusqu'alors ses trois garçons à la campagne.

Ils habitaient dans un vieux moulin au fond d’une vallée Berrichonne.

Les trois garçons, dans la dizaine d’année, étaient physiques sans être turbulents.

Mais, pour tous arrivait le moment de devoir partir à la ville.

Cette mère, me demanda, comment faire pour trouver cet exact endroit.

Il lui fallait : une « grande maison » pour ses trois gaillards, qui : restreints dans leur liberté risquaient d'avoir quelques débordements .

De l’espace à l’extérieur, et une relative liberté d’emploi des lieux.

L’école devait être proche, car elle ne voulait pas les conduire sans cesse, et transformer leur autonomie rurale en autonomie urbaine aussi bien que possible.

Enfin le loyer devait être « raisonnable » vu sa situation.

Où trouver cette merveille ? existait-elle seulement ?

Était ce possible, comme je l’explique ?

La réponse vint deux ou trois semaines plus tard, une fois rentrée chez elle et avoir retenu les indications de trois petites séances de travail faites ensemble.

Sa joie ne cessait de déborder et ses remerciements donnaient la mesure de son soulagement.

Un couple de personnes âgées avait acheté la maison voisine, plus petite et adaptée pour eux vus leurs âges.

Ils souhaitaient louer leur ancienne demeure à des personnes ayant des enfants.

Ils admettaient parfaitement que des garçons comme ceux-ci puissent créer quelques expressions juvéniles mineures ; et aimaient l’idée d’une proximité de générations éloignées.

L’école était à côté, et le loyer fut négocié dans les limites très agréables pour cette mère.

Les enfants semblaient avoir trouvé une bonne base pour s’inventer une nouvelle vie.


3

A. vivait dans une belle maison contemporaine à Arcachon.

De sa vie professionnelle réussie mais troublée par de nombreux importuns et du décès d’un long cancer de sa femme, il fuyait de si beaux lieux, et n’avait qu’une hâte, prendre son vélo et partir dans la forêt landaise.

Il croisait ses enfants , de grands adolescents, aussi rapidement qu’eux-mêmes allaient et venaient à leurs occupassions passionnantes.

Mais, il n’y avait plus rien dans cette maison qui ressemblait à son esprit de départ, et chacun se sentait partir.

A. n’habitait plus en fait les lieux, il s’y réfugiait, et préférait parfois, des nuits à la belle étoile, des cabanes cachées dans les roseaux auprès des étangs, ou même la dune purement et simplement.

Je lui proposais de choisir une pièce tout d’abord, n’importe laquelle, même un placard s’il le souhaitait.

Il décida, de prendre l’extension du séjour, désormais fermée et changée en garde-meuble !

Nous vidâmes le lieu, et le lessivâmes.

Puis je lui ai demandé de choisir chaque chose que nous rentrions dedans pour y faire premièrement : son lit, qu’il fit de lattis sommaire avec un futon. Tout cela correspondait à la sobriété désirée, fuyant l’opulence passée qui s’était avérée si dangereuse.

Nous installâmes des voiles de bateau en guise de rideaux, et peu de meubles tous choisis pour leur neutralité et l’air « nouveau » qu’ils apportaient.

Enfin seules quelques images et photos de famille, fort peu nombreuses, furent invitées.

Résultat : en deux mois environ, il reprit envie de sa maison et reconquit ce qu’il lui fallait pour s’y sentir bien. La cuisine, le séjour sa chambre.

La vie avec ses enfants qui n’avait jamais cessé se reconstitua, et une vie commune libre et joyeuse, entreprit le chemin du respect et de la fête.

Cette abondance lui donna assez de mouvement pour se découvrir le courage d’un retour vers le travail en toute simplicité. D’abord à temps partiel, il finit sa carrière quelques années plus tard avec quelques responsabilités, avait donné sa maison à ses enfants s’était choisi un autre nid, et voyagea, aussi loin que l’espace de son âme nous avait toujours paru.


4


Dans un voyage en Alsace, mes instructions m' amenèrent à me pencher sur le cas d’un Château qui faisait soucis.

La situation était celle-ci.

Au bord d’un gros bourg, se tenait une demeure du XVIIe siècle au milieu de ses cours et ses dépendances.

Grand corps de logis symétrique, à étages, avec ses domesticités nombreuses avec les bâtiments ordonnés autour de ses cours. Chapelle y compris.

L’autre côté « jardin » ; des parcs entourés de canaux, et des jardins avaient perdu leur perspective quand le train s’était installé, il y a un peu plus de 100 ans, à respectable distance cependant.

Cet ensemble visiblement longtemps mal entretenu, venait de faire l’objet d’un achat par un lotisseur, dans un premier temps, puis débouté, il avait été repris par une association communale avec à sa tête trois personnes très engagées, afin d’éviter son saccage.

Les jardins avaient disparu pour laisser place à un champ de coquelicots fournis, mais gardaient encore quelques berges.

Les bâtiments, devant faire l’objet d’une sérieuse restauration, attendaient des collections de livres, quelques habitants dans des logements et les étages des appartements pour les trois « sauveurs ».

Bien qu’influent pour l’un d’eux dans sa région, les dossiers n’avançaient absolument pas.

Le cas était de choix.

Après une ou deux visites, je pus travailler sur les plans anciens de cet ensemble et retrouver les tracés originaux qui régulaient à merveille cette construction.

Leur interprétation trouvée, je la transmis à celui que l’on pouvait estimer comme le « maître tacite » des lieux.

Nous étions au mois de Mai, et j’appris avec Joie que tout s’était débloqué, si bien que pour la journée du patrimoine en automne, les allées principales étaient faites et mieux encore le grand canal mouillé !

Ils attendaient les travaux de rénovation qui ont finalement permis de réaliser le programme.

Le sauvetage annoncé , attendu , avait su se connecter à sa réalité invisible et communiquer jusque-là oû il fallait.


Pour vous répondre:

Max Lassort

06 71 55 037 03

Aucun article
Aucun article